vendredi 27 septembre 2019

Jour 8 et 9 : Dakar et Saint-Louis du Sénégal

Lolo ravi de sa journée de repos
Pour la journée de repos, c’est lessive, rédaction du journal de bord et visite de l'île de Gorée. Il fait très chaud et humide mais c'est un lieu très intéressant à visiter, ne serait-ce que part son histoire.

Marrant : l'embarcadère pour la navette maritime se trouve à côté de la gare de Dakar, et la gare de Dakar fait penser à celle de Vichy. C’est très surfait, l’exotisme. Le bateau nous emmène à Gorée en une petite demi-heure.
Laurent, Camille et Eddy sur l'île de Gorée
La visite guidée laisse des impressions contradictoire. C’est une île sur laquelle poussent des baobabs assez remarquables. Mais ce fût également le point de départ du commerce des esclaves, avec des « captiveries » à tous les coins de rue. L'île a également constitué une forteresse pendant la dernière guerre. C’est aussi un marché de souvenirs et d’artisanat très actif. Tout cela sur une bande de terre de 900 m par 300 m. 




Sur l'île de Gorée
Nous visitons la maison des esclaves, et une bibliothèque, que le raid finance. De belles choses au sommet d’une histoire  terrible. Il est important de se rappeler également cette partie de l'Histoire et la visite organisée par le raid en est l'occasion. La ligne Aéropostale c'est aussi ça, une ligne aérienne chargée d'histoire suivant les pays et lieux qu'elle traverse.

Après la visite de l'île, retour à l'hôtel pour préparer la suite.

Toute l'équipe du Raid Latécoère 2019 à la maison des esclaves
Départ de Dakar le matin, sous un ciel lourd d’orages. L'équipage se sépare : Lolo tâche de régler cette histoire d’huile qui nous gêne comme un caillou dans la chaussure. Camille et Eddy préparent l’avion pour le départ. Lolo achète 8L d’huile, mais ce n’est pas encore exactement la même que celle que le moteur digère d’habitude. Celle-là, c’est de l’huile des pays chauds. Nous ne savons toujours pas si nous allons oser l’utiliser. Nous ne trouvons personne pour nous affirmer que c’est possible. Ou impossible. Nous faisons appel à nos amis en France. Nous avons de quoi aller jusqu'à Nouadhibou. Après, il faudra mélanger. Nos amis nous conseillent de le faire en prenant des précautions : bien faire chauffer le moteur avant d’augmenter le régime. Surveiller la pression d’huile, et la consommation d’huile. En tout cas, nous avons assez d’huile pour rentrer, et moyennant d’avoir des températures moteur élevées, et en Afrique ce n’est pas si rare, le moteur sera bien lubrifié.

Nous retournons à l’embouchure du fleuve Sénégal. Il fait encore plus chaud qu’à Dakar à l'arrivée. Nous avons la consigne de ne pas doubler pendant le transit de Dakar à Saint Louis. Le contrôleur de Dakar a de toute façon intercalé un départ IFR entre notre prédécesseur et nous. Par contre, les avions qui nous suivent sont trop proches et doivent ralentir. La prise de terrain se passe dans l’ordre. Le reste de la journée est libre pour un repos réparateur.

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