Escale : Teruel LETL (Espagne)
Arrivée : Sabadell LELL (Espagne)
Distance : 840 km
Temps de vol : 4h30
Aujourd’hui est la dernière étape officielle du Raid. Nous
partons de La Axarquia pour rejoindre Sabadell (Barcelone) par Teruel ou La
Requena, ce fameux terrain que l’on a briefé 2 ou 3 fois sans se poser à
l’aller. Le briefing matinal nous dit que nous n’irons définitivement jamais à
La Requena car notre escale technique sera Teruel.
Ce terrain est particulier
car il possède une très grande piste (3km) avec un cimetière d’avions qui viennent se faire
démanteler. Il devrait être facile de le repérer. Nous aurions pu tenter de rejoindre Sabadell sans escale mais nous optons pour un arrêt à Teruel, pour augmenter nos marges, visiter l’Espagne que nous n’avons pas beaucoup eu l'occasion de voir à l’aller, répartir équitablement les heures de vol entre les 3 pilotes d’Azur 6 et nous dégourdir les jambes en plus d'une pause "fraîcheur".
Briefing matinal au départ de LEAX |
On décolle à 11h40 pour environ 2h30 de vol. Il fait un temps splendide sur l’Andalousie et la Castille. Paysages de westerns très photogéniques.
L’arrivée est très calme, l’avion précédent s’est déjà posé depuis un certain
temps. La piste est effectivement très longue et le cimetière d’avions visible de loin. Au sol quelques-uns de nos amis attendent près de la pompe.
Certains perdent même patience, probablement car ils ont oublié que malgré la
nonchalance du pompiste, nous sommes en pause dans un bel endroit et
que notre seul contrainte est de se poser à Barcelone avant le coucher du
soleil (soit 6h plus tard) pour un vol de 1h30 restant. Autant dire que nous
avons le temps.
Lolo en mode Marseillais "quoi ? elle est où mon essence?" |
Un liner entrain de se faire dépoiler |
Nous finissons par arriver à Sabadell sous un plafond qui descend, moins vite que nous, heureusement. Nous faisons néanmoins particulièrement attention aux reliefs et aux TMA de classe A de Barcelone qui ceinturent la zone.
Comme nous sommes repartis les premiers d'une série d'avions, à savoir plusieurs DR400 aux performances semblables aux nôtres, nous nous improvisons leader de l'escadrille des "Papa Juliets" (comprendre le avions ayant les lettres PJ dans leur immatriculation) et nous leur donnons par radio nos observations météo afin qu'ils aient une idée précise de ce qui les attend.
Nous nous présentons en longue finale au-dessus de la ville à Sabadell. On nous avait parlé d'une "petite" étape de base mais cela devait être un euphémisme car, de la direction où nous sommes arrivés, la contrôleuse nous a immédiatement autorisé à nous intégrer en finale, ce que nous avons fait sans changer de trajectoire. Nous atterrissons et roulons au parking où nos amis ont déjà parqués leurs avions. Il commence à être bien rempli, ce parking ! D'ailleurs, on nous demande de garer notre avion...tout au fond ! C'est raté pour moins marcher cette fois-ci.
Nous sommes presque rentrés. C’est l’heure des bilans et, déjà, des au revoirs. Des discussions animées à la manière des pilotes ont lieu à chaque table : avec un verre dans une main, pour que l’autre main puisse retranscrire la trajectoire de l’avion. On se tient chaud une dernière fois, avant de s’éparpiller. Le dîner est un joyeux chahut où l'émotion est palpable. Plus que jamais, l'esprit de grande "famille" du Raid résonne et touche chacun. On s'échange des photos et des numéros.
Comme nous sommes repartis les premiers d'une série d'avions, à savoir plusieurs DR400 aux performances semblables aux nôtres, nous nous improvisons leader de l'escadrille des "Papa Juliets" (comprendre le avions ayant les lettres PJ dans leur immatriculation) et nous leur donnons par radio nos observations météo afin qu'ils aient une idée précise de ce qui les attend.
Nous nous présentons en longue finale au-dessus de la ville à Sabadell. On nous avait parlé d'une "petite" étape de base mais cela devait être un euphémisme car, de la direction où nous sommes arrivés, la contrôleuse nous a immédiatement autorisé à nous intégrer en finale, ce que nous avons fait sans changer de trajectoire. Nous atterrissons et roulons au parking où nos amis ont déjà parqués leurs avions. Il commence à être bien rempli, ce parking ! D'ailleurs, on nous demande de garer notre avion...tout au fond ! C'est raté pour moins marcher cette fois-ci.
L'escadrille des "Papa Juliets" à l'arrivée à Sabadell |
Un titan nous attend à notre arrivée à Sabadell |
Le chef-pilote pris au piège pour un discours à l'impro avant manger |
Le retour est prêt. Nous serons à la maison dans l'après-midi du lendemain
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